Revue
de Presse : " L e T é l é
g r a m m e " le 31/01/2002
Les Etats-Unis
à Athéna:
les splendeurs d'Eric Courtade
"Toulousain
de racine, Eric Courtade est ce genre de passionné
qui aime plus que tout partager et communiquer". Qu'apprend-t-on
de cette préface qui annonce son film "Splendeurs
d'Amérique", projeté hier au centre culturel
Athéna ? Qu'il n'a pas gardé son accent chantant
de la ville rose, mais qu'il cultive un goût immodéré
de la communication. "C'est la passion", dit simplement
Eric Courtade.
La passion ? De l'Amérique bien sûr. "Mais
pas des Américains", dit-il, avant d'avouer
qu "'il apprécie en revanche leur état
d'esprit, leur simplicité, leur capacité à
vivre l'instant présent".
Cela explique certainement l'abscence d'hommes et de femmes
dans son film. "Je préfère les grands
espaces. L'Amérique a des décors sublimes,
qui se passent de commentaires".
Les témoignages qu'il livre durant la projection
ont soulevé des "Oh" et des "Ah"
d'approbation dans l'enceinte du centre culturel.
Dix ans de repérages
Les quelques 200 personnes présentes hier après-midi
au centre Athéna l'ont suivi comme un seul homme
"hors des sentiers battus" : des chutes du Niagara
à Cannon Beach, de Paria Plateau à la migration
des baleines à Cape Cod, des neiges éternelles
des grands massifs montagneux au Grand Canyon.Au fil des
images, l'immensité s'impose, presque obsédante.
" Ce film est le résultat de dix ans de repérages
et de cinq années de tournage".
C'est en 1983 qu'il débute sa carrière avec
son premier reportage en multi-vision, "USA out city
limits", un reportage de fond sur les Etats-Unis visant
à faire découvrir au public français
une Amérique hors des sentiers battus... à
l'époque.Sur sa lancée, il collabore avec
Alain De La Porte, à deux autres réalisations
: "Il était une fois l'ouest américain",
et "Californie, les pionniers du XXIème siècle".En
1990, il récidive avec Michel Aubert, réalisateur
du film " Floride, paradis des Etats-Unis" avant
de se propulser au coeur de son propre film. Volontairement,
il a choisi un sujet peu connu du public à qui il
veut faire découvrir une région des Etats-Unis
que beaucoup avaient l'impression de connaître sans
la connaître.
Fasciné par la diversité naturelle des Etats-Unis,
dont il ramène des dizaines de milliers de clichés,
cela fait maintenant trois mois qu'il tourne dans les salles
pour présenter son dernier film, "Splendeurs
des Etats-Unis", dédié intégralement
à l'Amérique grandeur nature - une sorte d'hymne
aux merveilles naturelles.
"Un film intemporel, aux images éternelles.
Dans trente ans, je pourrai encore le présenter au
public", rigole Eric Courtade qui songe déjà
à regagner l'Amérique, "son" Amérique.